
Rugby Festif
9 mois plus tard, le rugby festif fêtait son retour pour le plus grand plaisir des jeunes licenciés de l’école de rugby. Comme chaque premier samedi des vacances scolaires, le club réunit le temps d’un après-midi ses licenciés ainsi que leurs proches prêts à disputer un mini tournoi de rugby mixte touché. 8 équipes d’une dizaine de participants en plus du public s’était rendu au stade de la Plaine, ce qui confirme le franc succès de cet événement. Et c’est dans la joie, la bonne humeur et le fair-play que ces matchs se sont déroulés sous le regard des supporters des enfants de l’école de rugby.
Octobre Rose
Ce samedi 17 Octobre 2020, les jeunes ne portaient pas les couleurs habituelles rouges et blanches du club, mais ont porté le rose puisque ce rugby festif défendait les couleurs d’une cause bien particulière. A l’occasion du mois d’Octobre Rose, le club s’est associé à la ligue contre le cancer des Hauts de Seine afin de soutenir la prévention et la lutte contre le cancer du sein.

Le club a profité de cette occasion pour à la fois parler du cancer du sein mais aussi pour parler de rugby au féminin et de rugby pour les femmes. Compte tenu du nombre de participants et de la présence d’élues de la ville de Clamart, nous pouvons en conclure que ce rugby festif est une réussite pour le club.
Valentina Ruzza, internationale italienne au Stade Français Paris, nous a fait l’honneur de venir nous parler de son expérience de joueuse de rugby en Italie et en France. Elle évoluait dans un milieu qui était encore très masculin à l’époque. Sa présence a permis à de nombreux enfants de découvrir une joueuse professionnelle. Mais elle a également sensibilisé d’une manière adaptée les enfants à une cause encore incomprise en raison de leur jeune âge. Sa bienveillance et sa gentillesse ont été admirées de tous. Il était également intéressant d’avoir et de voir une jeune femme joueuse se livrer face à des licenciés masculins.s

Cette superbe journée s’est conclue avec la présence de Joe Rokocoko, ex-international Néo-Zélandais, pour le plus grand plaisir de nos jeunes de l’école de rugby, et par une réception devant le Club House. Nos petits rouges et blancs se sont une nouvelle fois amusés comme il se doit et sont partis en vacances avec leur plus grand sourire.
Interview d’Isabel Aussignac, membre du Comité Directeur du club, en charge du développement de la pratique féminine et du rugby santé.
Bonjour Isabel, comment es-tu arrivée au rugby ?
C’est grâce au rugby festif, que j’ai découvert le Rugby à 5, puis le Mixte, et aujourd’hui le Mixte + 35 ans. Je n’avais jamais osé franchir le pas, de jouer sur le pré comme on dit, et cette nouvelle pratique d’un rugby sans contact, sans mêlée, sans plaquage, avec des joueurs respectueux des différences a été une révélation. Aujourd’hui c’est l’unique sport que je pratique.
Au fil du temps mon envie de m’engager dans le club est devenue une évidence, d’abord comme dirigeante dans ma catégorie et aujourd’hui au sein du comité directeur où je vais travailler au développement du rugby féminin et du rugby santé.

D’où vient ton engagement pour la place de la santé dans le rugby ?
Jeune licenciée… J’ai participé avec notre équipe Clamart Ice Team à une journée Rugby Santé, à Montesson, et j’ai découvert les Rubies, et la compatibilité de ce sport avec des femmes malades ou en rémission d’un cancer du sein. Deuxième révélation, non seulement ce sport pouvait s’adresser à des femmes mais en plus, il pouvait aider à « soigner » une maladie comme le cancer du sein.
Quelle était l’idée prédominante que tu voulais véhiculer lors de ce rugby festif ? Comment est née l’idée d’un rugby festif dans le cadre d’Octobre Rose ?
Inscrire ce rugby festif dans le cadre d’une opération comme octobre rose, c’était l’occasion pour nous de parler rugby de façon différente : une pratique qui inclut les femmes et les malades. C’est ce message que nous voulions adresser au plus grand nombre aujourd’hui, des U6 aux plus grands. C’est cette conviction que le Club a l’ambition de défendre à chaque fois que nous le pourrons : dire à celles qui le veulent qu’un terrain de rugby n’est pas réservé aux garçons ! Et puis avec un sponsor comme Boris le fromager rose (ça ne s’invente pas) nous étions un peu prédestinés à ce premier Octobre Rose.
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